"La France a peur" de #Sarkozy

Sarkozy remet la sécurité au cœur de la campagne.
Après le drame de Toulouse, le président-candidat propose de nouvelles lois antiterroristes. Il espère ainsi embarrasser le PS.

"La FRANCE a peur" de Sarkozy.



Le patrimoine de Sarkozy s'est accru #LEPATRIMOINEFORT

Sarkozy a déclaré 2,7 millions d'euros de patrimoine au Conseil constitutionnel.

En 2007, l'actuel pensionnaire de l’Élysée avait déclaré un patrimoine de 2,04 millions d'euros. Le président s'est donc enrichi durant son mandat.

Finalement, nous sommes bien mauvaise langue : Sarkozy a très bien géré la crise actuelle : la preuve, il s'est enrichi !!!



Reflexion à la con : Decret anti cagoule

Réflexion à la con lorsque j'ai vu cette photo dans nos journaux :


J'ai de suite pensé à Sarkozy ayant déclaré vouloir interdire le port de cagoules lors des manifestations...

L'intérim du président de la République : c'est maintenant !!

L'intérim du président de la République est prévu à l'alinéa 4 de l'article 7 de la Constitution de la Cinquième République.

Si le terme « intérim » n'y figure pas, ses causes sont cependant indiquées. Ainsi, en cas d'empêchement ou de vacance, les fonctions du président sont exercées provisoirement par le président du Sénat. Selon le fait générateur et l'évolution de la situation (le cas échéant), l'intérim du président prend fin, soit lorsque l'ancien président reprend ses fonctions, soit lorsque le nouveau président élu entre en fonction.

Ainsi un Président de la république se déclarant candidat à sa propre réélection est par nature "démissionnaire" de son poste, puisque par nature un President est President de tous les Francais, un candidat, candidat d'un parti politique.

Du coup, pourquoi le Président du Sénat ne remplace-t-il pas un Président de la République candidat à sa propre succession afin d'eviter toute confusion des genres ?

Quand Sarkozy renie tout problème sociétale...

Lors d'une réunion publique à Strasbourg, Nicolas Sarkozy déclare : "Ces crimes ne sont pas ceux d'un fou. Un fou est irresponsable. Ces crimes sont ceux d'un fanatique et d'un monstre", a déclaré le président-candidat lors d'une réunion publique à Strasbourg. "Chercher une explication (...) serait une faute morale."

En somme, il nous rejoue le coup du "Quand on veut expliquer l'inexplicable, c'est qu'on s'apprête à excuser l'inexcusable"

Quelle erreur, quel raisonnement simpliste...

Ne rien expliquer, c'est renier la psychosociologie qui prend l'homme pour objet d'étude en tant qu'être inséré dans un système de relations interindividuelles et sociales.

Ne rien expliquer, c'est renier  l'idée selon laquelle l'action humaine est d'abord gouvernée par des éléments extérieurs, que la nature du comportement humain est déterminer par des stimulis provenant de "l'extérieur".

En somme, ne pas expliquer c'est renier tout problème sociétale...

Triste de lire une telle déclaration d'un Président de la république...

MAM : "La DCRI disposed’un maillage territorial qui lui permet d’agir avec beaucoup d’efficacité"

La surveillance exercée par le renseignement français sur les réseaux islamistes radicaux a été critiquée mercredi, après la révélation que le tueur en série présumé, suspecté de sept meurtres et se réclamant d'Al-Qaïda, était suivi par ces services depuis plusieurs années.

C'est le ministre de l'Intérieur Claude Guéant qui a lui-même dévoilé que Mohamed Merah, 23 ans, Français d'origine algérienne et délinquant de droit commun multirécidiviste, qui a fait deux séjours en Afghanistan et au Pakistan, "était suivi depuis plusieurs années" par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Mais, a-t-il pris soin de noter, rien ne permettait de "penser qu'il préparait une action criminelle".

[A L'ASSEMBLEE] : Extrait de la Première séance du mardi 12 mai 2009

Mme Michèle Alliot-Marie : Quant au renseignement, la DCRI dispose aujourd’hui d’un maillage territorial qui lui permet d’agir avec beaucoup d’efficacité. Il s’agit avant tout de déceler les filières de recrutement de djihadistes. Il s’agit également de surveiller Internet, que les islamistes utilisent de plus en plus pour recruter ou pour mener des opérations. Le projet de LOPSI que je vous soumettrai prochainement donnera aux services de renseignement de nouveaux moyens juridiques, techniques et financiers pour remplir leur rôle.

"Les entreprises du CAC40 ne payent que 8 % d’impôt sur les bénéfices, alors que le taux moyen est de 30 %"

Sarkozy a «découvert quelque chose qui n'est pas normal». Sur France 2, mardi soir, le président-candidat s'est étonné que «les grands [groupes du CAC40] maximisent les avantages fiscaux, et qu'une partie d'entre eux ne payent pas du tout d'impôt en France».

Pour la «découverte», on repassera. Le problème est connu et dénoncé de longue date : l'impôt sur les sociétés (IS), qui taxe les bénéfices des entreprises, est mité de niches fiscales.

Il aurait du relire les propositions des écologistes histoire de se tenir informé !

[A L'ASSEMBLEE] : Extrait de la Deuxième séance du mardi 14 septembre 2010

M. Yves Cochet : Troisièmement, les écologistes préconisent l’instauration d’une contribution spécifique sur les bénéfices des grandes entreprises. Cette contribution pourrait notamment provenir d’un écrêtement des niches fiscales, que les entreprises cumulent aujourd’hui pour diminuer toujours plus leur taux d’imposition. On ne peut aujourd’hui demander aux Français de faire un effort, quand les plus grandes entreprises font preuve d’une irresponsabilité fiscale manifeste, avec la complaisance cynique de l’État.

Cette taxe nouvelle doit, d’une part, s’accompagner d’un dispositif de lutte contre ce qu’on appelle par euphémisme l’ « optimisation fiscale » et contre les paradis fiscaux qui permettent aujourd’hui aux entreprises du CAC40 de ne payer que 8 % d’impôt sur les bénéfices, alors que le taux moyen des PME de moins de dix salariés est en moyenne de 30 % ! Un tel écart est absolument scandaleux. Cela coûte 8 milliards d’euros par an à l’État. Il faut évidemment supprimer cette inégalité.

Cette taxe nouvelle doit, d’autre part, s’accompagner d’un dispositif de lutte contre la fraude fiscale, laquelle prive le budget de l’État, chaque année, de près de 30 milliards d’euros. Il faut intensifier la lutte contre la fraude fiscale.

"Quand on est un chef d'État, on travaille de la première minute de son mandat jusqu'à la dernière minute"

Le 19 Janvier 2012, Sarkozy déclarait :
"J'ai été élu Président de la République pour 5 ans, je travaillerai jusqu'à la dernière minute de mon mandat "

Le 1er Dec 2009, Sarkozy déclarait
"Quand on est un chef d'État, on travaille de la première minute de son mandat jusqu'à la dernière minute."

Le 05 Fevrier 2009 , Sarkozy déclarait
"J'ai été élu pour commencer à travailler à la première minute de mon quinquennat et pour continuer à travailler jusqu'à la dernière minute de mon quinquennat"

Aujourd'hui, au vu des nombreux RDV qui remplissent l'agenda de Sarkozy de cette semaine, les faits sont en contradiction avec la parole donnée (copie écran lundi 05mars2012 08h00)


La « racaille karchérisable » que certains se plaisent à évoquer...


[AU SENAT] : Extrait de la séance Deuxième séance du mercredi 14 décembre 2011

Mme Esther Benbassa : Monsieur le ministre, M. Sarkozy, candidat à l’élection présidentielle, ne s’est pas déplacé, contrairement à ses homologues de gauche, au « ministère de la crise des banlieues », installé dans un hôtel particulier abandonné qu’a investi la semaine dernière, sans violence, l’association ACLEFEU, née à Clichy-sous-Bois à la suite des émeutes de 2005.

Je viens donc, ici même, porter la voix de ces citoyens des banlieues pour interpeller le Gouvernement sur la situation d’urgence dans laquelle se trouvent nos quartiers populaires, pour rappeler à son bon souvenir ces oubliés qui ne sont pas la « racaille karchérisable » que certains se plaisent à évoquer.

[...] Nos banlieues sont en colère depuis des années. Pire, aujourd’hui, elles sont désabusées. Que ferez-vous donc si, par malheur, vous restez au pouvoir, pour que ces jeunes, qui ont la rage au ventre, deviennent enfin ce qu’ils sont, à savoir les dignes enfants de notre République, ses citoyens actifs et respectés ?

Quand donc romprez-vous avec le laisser-aller, les effets rhétoriques, les mesurettes, les nominations d’affichage, les prétendus « plans Marshall » se dégonflant comme des baudruches ?

"La rémunération des patrons du CAC 40 a progressé dans des proportions inouïes"

Les rémunérations des grands patrons sont devenues thème de campagne...

Quand on parle de rémunérations des dirigeants, cela prend en compte non seulement les salaires fixes de ces patrons, mais aussi et surtout toute la part variable (attributions d'options et d'actions, bonus et autres retraites complémentaires et indemnités de départ).

[A L’ASSEMBLÉE] : Extrait de la séance Deuxième séance du mercredi 14 décembre 2011

M. Jean-Paul Lecoq : Le constat s’impose en effet d’un décrochage – c’est le moins que l’on puisse dire – entre les rémunérations des dirigeants et cadres d’entreprise et celles de la grande majorité des salariés.

La rémunération moyenne des patrons du CAC 40 a progressé en quelques années dans des proportions inouïes : 4,7 millions d’euros par an aujourd’hui contre 588 000 euros en 1998. Est en cause, nous le savons, la part croissante des rémunérations variables.

Prenons quelques exemples parmi les dirigeants des grandes banques. François Pérol, président du groupe Banque populaire-Caisse d’épargne a empoché cette année 1,6 million d’euros, soit deux fois son salaire fixe ; Jean-Paul Chifflet, directeur général du Crédit agricole, 1,7 million d’euros, soit 20 % de plus que son salaire fixe ; Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale, 4,1 millions d’euros, soit cinq fois son salaire fixe. La palme revient à Baudouin Prot, directeur général de BNP Paribas, qui s’est vu attribuer cette année un bonus de 5 millions d’euros, portant sa rémunération totale à 6,2 millions d’euros, soit – tenez-vous bien – près de quatre siècles de SMIC.

Nous tenons donc à la présente mesure de taxation des indemnités de départ, qui relèvent de la même logique et du même cynisme.

" C’est que vous dites tellement de bêtises qu’il est difficile de les manquer !"

[A L’ASSEMBLÉE] : Extrait de la Deuxième séance du mardi 28 février 2012

M. Jérôme Chartier : Avant cela, je me réjouis de cette bonne nouvelle : les 526 milliards d’euros qui vont aboutir dans les caisses de l’État du fait de la fin de la conversion des francs en euros.

M. Jean-Pierre Brard : Millions, pas milliards !

M. Jérôme Chartier : Oui, c’est ce que j’ai dit.
M. Pierre-Alain Muet. Non !

M. Jean-Pierre Brard : Vous avez dit « milliards » !

M. Jérôme Chartier : Alors, je vous remercie de votre vigilance, monsieur Brard. Cela me fait plaisir : pour une fois, vous m’écoutiez ! C’est une bonne nouvelle !

M. Jean-Pierre Brard : C’est que vous dites tellement de bêtises qu’il est difficile de les manquer !

Besson : "S'agissant du pouvoir d'achat, convenez qu'il n'a cessé d'augmenter."

[AU SENAT] : Extrait de la séance du 1er Mars 2012

M. Yannick Vaugrenard : Mes chers collègues, récemment, nous avons appris que le nombre de pauvres dans notre pays aurait augmenté de 340 000. Dans le même temps, le nombre de bénéficiaires des Restos du cœur passait de 700 000 à 860 000.

Or, parallèlement, était divulgué le palmarès des rémunérations des grands dirigeants du CAC 40 : 34 % d'augmentation, les dix plus grandes rémunérations atteignant parfois 240 fois le SMIC. (Eh oui ! sur les travées du groupe socialiste et du groupe CRC.)

Ce double constat est accablant pour votre gouvernement, comme il est accablant pour un Président de la République sortant, qui a l'outrecuidance de se prétendre candidat du peuple contre les élites.

[...] Les élites, elles furent privilégiées par le bouclier fiscal, par la diminution de l'assiette de l'impôt sur la fortune, par la suppression des droits de succession.
Le peuple, lui, a dû subir la diminution de son pouvoir d'achat et l'augmentation du chômage, la diminution de ses remboursements de soins et l'augmentation de ses mutuelles.
Et le peuple devra encore subir l'augmentation de la « TVA sociale », sous prétexte de désendettement du pays, alors que les cadeaux aux plus riches sont responsables aux deux tiers de l'endettement de la France.

[...] Ce qui marquera le plus le bilan du Président sortant, c'est l'injustice sociale, c'est le manque d'attention portée au peuple, accompagnés d'une navigation à vue et de changements de cap qui donnent le mal de mer, y compris à ses propres collaborateurs.

[...] M. Éric Besson : Monsieur le sénateur, vous soulevez plusieurs points dans votre question.
S'agissant du pouvoir d'achat, convenez avec nous qu'il n'a cessé d'augmenter. (Rires et exclamations sur les travées du groupe socialiste.)

La double peine : un hameçon lancé par les députés UMP

L'Assemblée a examiné jeudi une proposition de loi UMP qui vise à rétablir la "double peine" en autorisant l'expulsions d'étrangers condamnés à une peine d'au moins cinq ans de prison. Cette pratique", qui consiste à expulser un étranger après qu'il a purgé sa peine, avait été fortement allégée en 2004 lorsque Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur.
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[A L’ASSEMBLÉE] : Extrait de la Deuxième séance du jeudi 1 mars 2012

M. Pierre Gosnat : Monsieur le président, mes chers collègues, le ministre se demandait tout à l’heure pourquoi cette proposition de loi était déposée maintenant. Bonne question, pour une majorité au pouvoir depuis dix ans et en fin de mandat ! En réalité, cette proposition de loi instaurant l’expulsion des personnes étrangères condamnées à au moins cinq ans de prison est un hameçon lancé aux électeurs du Front national  pour les conduire à voter pour Nicolas Sarkozy (Protestations sur les bancs du groupe UMP)

M. Franck Gilard : C’est un chalut !

M. Pierre Gosnat : Faites attention en ce moment avec les bateaux !

"A l'assemblée, chaque heure vaut 59 198 euros, et chaque minute 986 euros"

[A L’ASSEMBLÉE] : Extrait de la Deuxième séance du jeudi 1 mars 2012

M. Dominique Raimbourg : Exceptionnellement, l’année 2012 comportera donc 8 784 heures, et 527 040 minutes. Le budget de l’Assemblée nationale est de 520 millions d’euros : chaque heure que nous passons cette année vaut 59 198 euros, et chaque minute 986 euros.

M. Jacques Myard : Nous sommes payés pareil, séance ou pas !

M. Dominique Raimbourg : Ce n’est pas la question ; ce chiffre correspond au coût du fonctionnement général. Ces notions sont importantes, car ce que nous faisons en ce moment – indépendamment du jugement que nous portons sur le texte – est parfaitement inutile.

Cette inutilité nous coûte très cher. Nous sommes aujourd’hui le 1er mars, je l’ai déjà dit et il me semble qu’il y a consensus sur ce point, sur tous les bancs de l’Assemblée ; or la session s’arrêtera le 6 mars, c’est-à-dire le jour où nous allons procéder au vote final de ce texte. Celui-ci ne se transformera donc jamais en loi. Nous sommes des législateurs ; nous coûtons de l’argent pour faire la loi ; et aujourd’hui nous coûtons de l’argent pour ne rien faire du tout.

[...] Je ne sais pas si ma parole est d’or, mais en tout cas ces mots coûtent de l’argent

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