"Les femmes au gouvernement? Pourquoi pas un ministère de la couture?", moquait le père de la Ve République, Charles de Gaulle
Depuis, l'eau est passée sous les ponts. Mais le problème de la parité demeure. Cette année encore, l'UMP n'entend pas respecter la loi, qui impose aux partis politiques de présenter un nombre égal d'hommes et de femmes, avec un écart maximal de 2%
"L'UMP, un parti anti parité" : ce commentaire est un coup de gueule d'une élue UMP, Brigitte Kuster, maire du 17e arrondissement de Paris, à laquelle le parti présidentiel a préféré le député du 16ème arrondissement, Bernard Debré, dont la circonscription a fondu lors du redécoupage électoral de 2009.
"28% de femmes ont été investies par l'UMP sur l'ensemble du territoire, à peine plus d'un quart des candidats.
L'UMP préfère donc s'acquitter aux alentours de 4 millions d'euros d'amende plutôt que respecter la loi sur la parité.
Cette loi avait à l’époque été critiquée sur le fait que les femmes n’étaient pas que de vulgaires quotas.
Mais où nous en serions si cette loi n’avait pas existé...