Aux capitalistes de payer leur crise, pas aux salariés !

Montebourg critique vivement le PDG du groupe, d'après le ministre, Charles Doux aurait privilégié son "sort personnel" à celui de son entreprise.

Pour le ministre, Charles Doux "ne voulait pas que la banque Barclays s'empare de son entreprise. Mais qui a mal géré cette entreprise? Ce n'est pas la banque, c'est bien lui."

Mais après les paroles viendront les actes, et qui subira les conséquences ?

"Il ne faut pas se voiler la face, il y a du licenciement dans l'air (...) Ils (la direction, ndlr) vont commencer (les suppressions d'emplois) par le siège administratif avant d'atteindre les sites. Personne n'est à l'abri au sein du groupe Doux", a affirmé la déléguée syndicale FO, Nadine Hourmant, à l'issue du CCE extraordinaire convoqué mardi, quatre jours après la mise en redressement judiciaire du groupe familial.
Même son de cloche du côté de la CFDT:
"Nous voulions préserver les emplois, mais on va dans une direction complètement différente. Moi, je ne ne cautionne pas ça" a déclaré à la presse son délégué, Jean-Luc Guillart.

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