[A L’ASSEMBLÉE] : Extrait de la séance du 20 Décembre 2012.
M. Jean-Pierre Brard : Madame la ministre, M. le rapporteur général vient de conclure en disant qu’il n’y avait pas eu de fausse note. Mozart disait : écrire de la musique, c’est mettre ensemble les notes qui s’aiment. Eh bien, si cette définition est vraie, vous me permettrez de ne pas vous comparer à Mozart : il y a, me semble-t-il, une marge de progression, et peut-être même une déficience dans la maîtrise du solfège. (Sourires.)Madame la ministre, pour être tout à fait juste à votre égard, vous avez progressé, à la tribune, dans la maîtrise d’un instrument : la grosse caisse. (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Parfois, il faut bien l’avouer, vous n’y allez pas avec le dos de la louche !Mme Valérie Pécresse, ministre : Il n’y a pas de petit instrument dans un orchestre, monsieur Brard.M. Gilles Carrez, rapporteur général : Tous les instruments comptent !M. Jean-Pierre Brard : Vous le revendiquez, madame la ministre, vous assumez, et j’en suis fort aise : il n’y a pas de sot instrument. Dans un langage plus châtié, on ne parle d’ailleurs pas de grosse caisse, mais d’un instrument à percussion.M. Guy Malherbe : C’est plus élégant.
M. Jean-Pierre Brard : C’est évidemment plus déférent, plus élégant, plus courtois, en un mot plus galant. (Sourires.)